Publié le 12 juin 2024

Oui, vous avez le droit, mais connaître la loi ne suffit pas pour circuler en sécurité à Montréal.

  • La réglementation est un casse-tête à plusieurs niveaux (provincial, municipal, arrondissement) et évolue constamment.
  • Les vrais dangers quotidiens – vol, incendie de batterie, intermodalité complexe – sont absents du Code de la sécurité routière.

Recommandation : Adoptez une approche de « survie urbaine » en maîtrisant non seulement les règles officielles, mais aussi les réflexes pratiques de sécurité et de civisme pour protéger votre engin et vous-même.

La scène est familière pour tout Montréalais : une trottinette électrique file silencieusement sur une piste cyclable, son utilisateur naviguant le trafic avec une agilité que les automobilistes peuvent envier. Cette image de liberté urbaine cache pourtant un véritable parcours du combattant juridique et pratique. La question n’est plus simplement de savoir si l’on a le droit de circuler, mais comment le faire sans risquer une amende, un accident, le vol de son engin, ou pire, un incendie dans son logement.

Face à ce flou, beaucoup se contentent de suivre les règles de base : ne pas dépasser 25 km/h et porter un casque. Cependant, cette vision est incomplète. Elle ignore la complexité d’un écosystème réglementaire en constante évolution, les spécificités de l’architecture montréalaise qui transforment le rangement en défi quotidien, et les dangers technologiques liés à des batteries de plus en plus puissantes. La véritable maîtrise de la micromobilité à Montréal ne réside pas dans la seule connaissance du Code de la route.

Mais si la clé n’était pas seulement de respecter la loi, mais d’adopter un état d’esprit de « survie urbaine » ? Cet article se propose d’aller au-delà de la simple question du droit de passage. Il s’agit d’un guide de clarification juridique et pratique, conçu pour le propriétaire d’engin de déplacement personnel (EDPM) qui souhaite non seulement être en règle, mais aussi anticiper les risques réels. Nous décortiquerons les couches réglementaires, évaluerons les choix matériels cruciaux et fournirons des stratégies concrètes pour une cohabitation sécuritaire et durable dans la métropole.

Cet article a été conçu comme un véritable manuel pratique. Nous aborderons en détail les points essentiels qui vous permettront de naviguer en toute confiance dans l’environnement montréalais. Le sommaire ci-dessous vous donnera un aperçu clair des thématiques que nous allons explorer ensemble.

Pourquoi les règles changent-elles tous les 3 ans et où trouver la version à jour ?

L’impression que les règles encadrant les trottinettes électriques sont en perpétuel changement n’est pas qu’un sentiment : c’est une réalité juridique. La raison principale est que leur statut est régi par un projet pilote provincial. Selon les informations d’Éducaloi, le projet pilote actuel a commencé en juillet 2023 et durera jusqu’en 2026. Cette nature expérimentale permet au législateur d’ajuster les règles en fonction des données collectées sur l’accidentologie, les usages et les conflits potentiels. L’objectif est de trouver un équilibre entre innovation en mobilité et sécurité publique avant d’inscrire des règles permanentes dans le Code de la sécurité routière.

Ce caractère évolutif est complexifié par un chevauchement des compétences à Montréal. Ce n’est pas une seule, mais trois strates d’autorité qui dictent où et comment vous pouvez rouler. Le provincial définit le cadre général, la Ville de Montréal ajoute ses propres restrictions, et chaque arrondissement peut encore imposer des règles spécifiques sur son territoire. Naviguer dans cet écosystème réglementaire est donc un défi constant.

Pour rester à jour, il ne suffit pas de consulter une seule source. Il faut adopter une veille active en consultant les différentes strates de pouvoir. Le tableau suivant clarifie qui est responsable de quoi, un outil essentiel pour tout propriétaire d’EDPM à Montréal.

Qui décide de quoi à Montréal – Répartition des compétences
Niveau Autorité Compétences
Provincial SAAQ / Gouvernement du Québec Vitesse maximale (25 km/h), puissance moteur (500W), âge minimum (14 ans), port du casque obligatoire
Municipal Ville de Montréal Interdiction sur certaines pistes cyclables, zones de stationnement
Arrondissements 19 arrondissements montréalais Restrictions dans les parcs locaux, vitesse réduite sur certains axes spécifiques

Comprendre cette répartition est la première étape pour éviter les mauvaises surprises. Une piste autorisée par la Ville peut être soumise à une vitesse réduite par l’arrondissement, par exemple.

Comment choisir un casque certifié pour la vitesse d’une trottinette électrique ?

Le port du casque est obligatoire, mais tous les casques ne se valent pas face à une chute à 25 km/h. La plupart des cyclistes utilisent un casque répondant à la norme européenne standard (CE EN 1078). Or, cette norme a été conçue pour des vitesses moyennes de vélo, bien inférieures à la vitesse constante d’une trottinette électrique. Une chute à 25 km/h génère une énergie d’impact significativement plus élevée, rendant un casque de vélo standard potentiellement insuffisant.

La réponse à ce risque accru est la norme néerlandaise NTA 8776. Spécifiquement développée pour les vélos électriques rapides (speed-pedelecs) pouvant atteindre 45 km/h, elle offre un niveau de protection bien supérieur. Un casque certifié NTA 8776 est conçu pour absorber plus de chocs et protéger une plus grande surface de la tête, sans pour autant ressembler à un casque de moto lourd et encombrant. Il représente le meilleur compromis actuel entre sécurité renforcée et confort pour les utilisateurs d’EDPM.

L’illustration suivante met en évidence la différence de couverture, un argument visuel puissant pour comprendre l’avantage de cette certification.

Comparaison visuelle entre un casque standard et un casque certifié NTA 8776 montrant la zone de protection étendue

Comme le montre cette comparaison, la protection est étendue sur les zones critiques que sont les tempes et la zone occipitale. Une étude sur le sujet a démontré qu’un casque NTA-8776 permet de dissiper 43 % d’énergie d’impact en plus qu’un casque de vélo classique. Choisir un casque certifié NTA 8776 n’est donc pas une simple précaution, c’est un investissement direct dans votre sécurité, adapté à la réalité physique de votre moyen de transport.

Trottinette pliable ou vélo : lequel est le plus facile à monter dans votre appartement au 3e étage ?

Pour un résident montréalais vivant dans un plex typique sans ascenseur, la question du transport de son engin dans les escaliers n’est pas un détail, c’est un enjeu quotidien qui influence directement le choix du véhicule. Les fameux escaliers extérieurs en colimaçon, étroits et abrupts, rendent la montée d’un vélo standard, même léger, particulièrement ardue. C’est ici que la trottinette électrique pliable révèle son avantage le plus pragmatique.

Avec un poids variant généralement entre 12 et 20 kg et un mécanisme de pliage rapide, la trottinette devient un « bagage » relativement facile à transporter d’une seule main. Une fois pliée, son encombrement réduit permet de la ranger discrètement dans une entrée, sous un lit ou dans un placard. Cette facilité de rangement intérieur n’est pas un simple confort, c’est une stratégie de sécurité anti-vol. Laisser un vélo, même solidement attaché, dans une cour ou sur un balcon au rez-de-chaussée à Montréal est une invitation au vol.

Les statistiques confirment l’ampleur du problème. Selon des données du SPVM obtenues par Radio-Canada, le fléau ne fait que s’amplifier : 1348 vélos ont été signalés volés entre janvier et juillet 2024, après une augmentation de 50% des signalements depuis 2020. La capacité à ranger son engin à l’intérieur n’est donc pas un luxe, mais la mesure de protection la plus efficace qui soit. La trottinette pliable, par sa conception même, répond parfaitement à cette contrainte de la vie urbaine montréalaise, ce qu’un vélo ne peut offrir sans des aménagements complexes et coûteux.

L’erreur de charger votre engin chinois bas de gamme sans surveillance dans l’entrée

L’un des risques les plus graves et les plus méconnus liés aux trottinettes électriques n’est pas sur la route, mais à l’intérieur de nos domiciles : le risque d’incendie. Les batteries lithium-ion, surtout celles présentes dans les modèles bas de gamme aux certifications douteuses, peuvent surchauffer durant la charge et provoquer un « emballement thermique », un incendie explosif et extrêmement difficile à éteindre. Le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) tire la sonnette d’alarme face à ce phénomène.

Les chiffres sont sans appel. Un rapport récent du SIM révèle une situation préoccupante : en seulement deux ans, le nombre d’incendies provoqués par ces batteries a pratiquement triplé à Montréal. Cette hausse alarmante de 195% est directement liée à la popularité croissante des appareils de micromobilité. Charger son engin dans une entrée ou un couloir, bien que pratique, est une erreur potentiellement mortelle. En cas d’incendie, cette localisation bloque la principale voie d’évacuation du logement.

Le récit d’un incident récent par un chef du SIM illustre tragiquement ce danger : dans l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie, l’incendie d’une trottinette en charge dans une entrée a forcé l’occupant à évacuer par la fenêtre. Cet événement n’est pas un fait divers isolé ; il est la conséquence directe d’une mauvaise pratique de recharge. La sécurité ne s’arrête pas lorsque vous descendez de votre trottinette, elle se poursuit avec une discipline de charge rigoureuse.

Plan d’action : Votre checklist de sécurité pour la recharge

  1. Ne jamais charger sur un tapis, un canapé ou près de matériaux inflammables (rideaux, papiers). Privilégiez une surface dure et dégagée.
  2. Utiliser exclusivement le chargeur d’origine fourni par le fabricant. Vérifier que le chargeur et la batterie portent des certifications de sécurité reconnues (UL, CE).
  3. Débrancher impérativement le chargeur dès que la batterie est pleine. Éviter les charges nocturnes sans surveillance.
  4. Installer un détecteur de fumée fonctionnel directement au-dessus de la zone de recharge désignée.
  5. Ne jamais mettre en charge une batterie qui a subi un choc, qui est gonflée, ou qui présente des dommages visibles.

Adopter ces réflexes n’est pas optionnel. C’est la seule façon de prévenir un drame et de s’assurer que les avantages de la mobilité électrique ne se transforment pas en une menace pour votre sécurité et celle de vos voisins.

Quand plier la trottinette : les règles d’admission dans le métro et le bus

L’intermodalité, soit la capacité de combiner sa trottinette avec les transports en commun, est un atout majeur de la micromobilité. Cependant, à Montréal, les règles de la Société de transport de Montréal (STM) sont devenues particulièrement strictes, surtout pour les engins électriques. Comprendre ces règles est essentiel pour éviter de se voir refuser l’accès au réseau.

Depuis décembre 2023, la STM a banni complètement les vélos et trottinettes à assistance électrique de l’ensemble du réseau de métro. La raison invoquée est claire : le risque d’incendie lié aux batteries lithium-ion. Face à l’augmentation des incidents de combustion spontanée rapportés mondialement, la STM a appliqué un principe de précaution strict pour la sécurité des usagers dans un environnement clos comme le métro. Cette interdiction est ferme et ne souffre d’aucune exception, que l’engin soit plié ou non.

Pour les trottinettes non électriques et autres EDPM (monoroues), l’accès est toléré à condition qu’ils soient pliés et tenus à la main. Toutefois, même pour ces engins autorisés, l’accès peut être refusé durant les heures de pointe (généralement 7h-9h et 16h-18h30 en semaine) si l’achalandage est trop important. La décision finale revient à l’agent de station, dont le jugement sur la sécurité et la fluidité prime. Dans les bus, la règle est plus simple : l’engin doit être plié et ne doit en aucun cas obstruer l’allée.

Une trottinette pliée compacte posée contre un mur dans une station de métro montréalaise

Il est à noter qu’une distinction existe avec le Réseau express métropolitain (REM), qui dispose d’espaces multifonctionnels conçus pour accueillir vélos et équipements sportifs, offrant une plus grande flexibilité. Avant de planifier un trajet multimodal, vérifier les règles spécifiques à chaque réseau (STM, REM, lignes de train exo) est donc un réflexe indispensable.

Vélo électrique vs marche : lequel a réellement l’empreinte la plus faible (batterie incluse) ?

Dans le débat sur la mobilité durable, la marche est souvent présentée comme l’étalon-or absolu avec une empreinte carbone nulle. Si cela est vrai pour le déplacement lui-même, une analyse complète du cycle de vie révèle une image plus nuancée lorsqu’on la compare aux engins électriques, surtout dans le contexte québécois. L’empreinte carbone d’une trottinette ou d’un vélo électrique se divise en deux : la fabrication (notamment de la batterie) et l’utilisation (la recharge).

Au Québec, le second point est quasiment négligeable. Grâce à un réseau électrique alimenté à plus de 95% par l’hydroélectricité, l’impact carbone de la recharge d’une batterie est infime. L’enjeu principal réside donc dans l’empreinte « grise » de la fabrication. De ce point de vue, une trottinette électrique, avec sa batterie plus petite (typiquement 250-500 Wh contre 400-700 Wh pour un VAE), présente une empreinte de fabrication inférieure d’environ 30% à celle d’un vélo électrique.

Comparée à la marche ou au vélo classique, l’empreinte de la trottinette n’est évidemment pas nulle. Toutefois, si son utilisation remplace un trajet en voiture, même un court trajet, le gain environnemental est immense et immédiat. Le véritable défi écologique de ces engins ne se situe donc pas dans leur utilisation, mais dans la gestion de la fin de vie de la batterie. Le recyclage responsable est la clé pour boucler la boucle de la durabilité.

Guide pratique : Où recycler sa batterie de trottinette à Montréal ?

  1. Déposer la batterie et/ou l’engin dans l’un des sept écocentres municipaux de Montréal. C’est la voie la plus sûre.
  2. Utiliser les points de collecte du programme « Appel à Recycler », souvent disponibles dans les quincailleries (Canadian Tire, RONA) et certaines pharmacies.
  3. Se renseigner auprès du bureau de son arrondissement, qui peut offrir des points de dépôt spécifiques.
  4. Contacter le vendeur ou le fabricant ; certains proposent des programmes de reprise de leurs propres batteries.
  5. Ne jamais, sous aucun prétexte, jeter une batterie lithium-ion dans les ordures ménagères ou le bac de recyclage, où elle représente un risque majeur d’incendie.

L’erreur d’attendre un accident pour composer le 311 : comment signaler un danger efficacement ?

Un nid-de-poule, une plaque d’égout désaffleurante ou une fissure profonde dans l’asphalte sont de simples désagréments pour un automobiliste. Pour un utilisateur de trottinette, ils représentent un danger mortel. Attendre qu’un accident se produise pour réagir est une erreur. En tant qu’usager quotidien des infrastructures, vous êtes le mieux placé pour identifier et signaler ces risques. Adopter un civisme proactif est non seulement un acte citoyen, mais aussi une mesure d’autoprotection collective.

Le premier réflexe face à un danger est souvent de penser au 911. Or, ce service est exclusivement réservé aux urgences nécessitant une intervention immédiate des services de police, des pompiers ou des ambulanciers (accident avec blessé, crime en cours). Pour tout ce qui concerne une infrastructure dégradée ou dangereuse, le bon numéro est le 311, le service aux citoyens de la Ville de Montréal. Utiliser le bon canal garantit que votre requête soit acheminée au bon service et traitée efficacement.

Pour maximiser l’impact de votre signalement, la précision est essentielle. L’application mobile « Montréal – Services aux citoyens » est l’outil le plus efficace : elle permet de géolocaliser précisément le problème et de joindre une photo. Lors de la description, utilisez des mots-clés pertinents comme « danger pour petites roues », « fissure transversale » ou « dégradation de surface sur piste cyclable ». Ajouter un objet à côté du défaut sur la photo (comme une clé ou un pied) donne une échelle et aide les services à évaluer l’urgence. Le tableau suivant résume quand et comment contacter le bon service.

Quand utiliser quel service à Montréal
Situation Service à contacter Objectif
Accident avec blessé 911 Intervention d’urgence immédiate
Nid-de-poule, fissure, infrastructure dangereuse 311 ou application mobile « Montréal » Demande de réparation (traitement en 48-72h)
Comportement dangereux et récurrent d’usagers Poste de quartier du SPVM Signalement pour surveillance accrue
Problème de conception (ex: virage dangereux) Élu de l’arrondissement / Consultation publique Suggestion d’amélioration à long terme

Devenir un acteur du signalement, c’est contribuer directement à rendre le réseau plus sûr pour l’ensemble de la communauté de la micromobilité.

À retenir

  • La réglementation est un mille-feuille (provincial, municipal, arrondissement) en constante évolution. Une veille active est obligatoire.
  • La sécurité dépasse le Code de la route : le choix du casque (NTA 8776), les pratiques de recharge et le rangement anti-vol sont cruciaux.
  • L’intermodalité avec la STM est très restreinte pour les engins électriques (interdits dans le métro) et limitée aux heures creuses pour les autres.

Comment apprendre à faire de la monoroue (EUC) sans se casser le poignet la première semaine ?

L’apprentissage de la monoroue électrique (EUC), ou gyroroue, est notoirement plus exigeant que celui de la trottinette. La courbe d’apprentissage est abrupte et les chutes, au début, sont quasi inévitables. La blessure la plus fréquente chez les débutants est la fracture du poignet, due au réflexe de se rattraper avec les mains. Une approche méthodique et bien équipée est donc indispensable pour passer ce cap délicat sans blessure.

La première étape, avant même de monter sur l’engin, est de s’équiper correctement. Si le casque est légalement obligatoire au Québec pour tous les EDPM, il n’est que la base de votre armure de débutant. Les protège-poignets sont l’équipement le plus important : ils sont spécifiquement conçus pour empêcher l’hyperextension du poignet lors d’une chute. Les genouillères et coudières sont également fortement recommandées, les chutes latérales étant fréquentes avec une monoroue. Porter des vêtements longs et des chaussures fermées complète cette panoplie de protection essentielle.

Le choix du lieu d’apprentissage est tout aussi crucial. Il vous faut une grande surface plane, lisse et dégagée de toute circulation. Chercher un mur, une clôture ou une rampe sur une cinquantaine de mètres pour vous aider à trouver l’équilibre au début est une excellente technique. À Montréal, plusieurs endroits se prêtent parfaitement à cet exercice. Les vastes stationnements de centres commerciaux tôt le dimanche matin (comme ceux de Place Versailles ou Carrefour Angrignon) sont idéaux. Le Circuit Gilles-Villeneuve, en dehors des périodes d’événements, offre un asphalte parfait. Enfin, les allées larges de parcs comme La Fontaine ou Angrignon sont également de bonnes options.

Personne pratiquant la trottinette électrique avec équipements de protection dans un parc montréalais

L’apprentissage doit être progressif : d’abord trouver l’équilibre en longeant un support, puis faire de courtes lignes droites, apprendre à tourner doucement, et enfin, maîtriser le freinage. La patience est la clé. Consacrer plusieurs sessions courtes de 30 à 60 minutes est plus efficace qu’une seule longue session épuisante.

Pour une initiation réussie, il est fondamental de suivre une méthode structurée et de bien s'équiper avant de commencer à apprendre.

Questions fréquentes sur le droit de rouler en trottinette électrique à Montréal

Pourquoi les vélos et trottinettes électriques sont-ils interdits dans le métro de Montréal?

Ils ont été bannis du réseau de métro par la STM en raison de la croissance du nombre d’événements de combustion spontanée liés à leurs batteries lithium-ion, afin de garantir la sécurité des usagers en milieu clos.

Quelles sont les heures de pointe à éviter absolument avec un engin de déplacement dans les transports en commun?

Les heures de pointe sont généralement de 7h à 9h et de 16h à 18h30 en semaine. Durant ces périodes, même les trottinettes non électriques pliées peuvent être refusées par les agents de la STM si l’achalandage est jugé trop élevé.

Quelle est la différence entre le métro et le REM pour les trottinettes?

Le REM est conçu avec des espaces multifonctionnels et est donc plus permissif, autorisant généralement les vélos et autres équipements. Le métro de la STM, plus ancien, a des restrictions beaucoup plus strictes, en particulier une interdiction totale des engins à batterie électrique.

Rédigé par Karine Bouchard, Ingénieure électrique et chroniqueuse automobile spécialisée dans l'électromobilité et l'autopartage au Québec. Elle guide les conducteurs dans la transition vers le VÉ et l'optimisation des services comme Communauto depuis 10 ans.