
Remplacer votre deuxième voiture par un système d’autopartage comme Communauto n’est pas un sacrifice, mais une décision financière qui peut vous faire économiser plus de 7 000 $ par an.
- Une voiture qui roule peu est un « actif dormant » qui coûte en moyenne 15 720 $ par an à Montréal.
- La clé est de remplacer la possession par un écosystème de transport adapté : autopartage, taxi, livraison.
Recommandation : Auditez vos déplacements des trois derniers mois pour identifier les trajets où la possession d’une deuxième voiture n’est pas rentable et évaluez les alternatives pour chacun.
Face à l’inflation galopante à Montréal, chaque poste de dépense est scruté à la loupe. Pour de nombreux ménages possédant deux véhicules, la deuxième voiture, souvent utilisée de manière sporadique, représente une charge financière considérable. La réaction instinctive est de la conserver « au cas où » : pour une course imprévue, une sortie le week-end ou simplement par habitude. On pense souvent que s’en séparer serait un casse-tête logistique insurmontable, synonyme de perte de liberté.
Pourtant, cette perspective repose sur une erreur d’analyse. La véritable question n’est pas de savoir si l’on peut vivre sans cette deuxième voiture, mais comment la remplacer par un système plus intelligent et plus économique. L’approche ne consiste pas en un simple remplacement d’un véhicule par un autre, mais en la substitution d’un actif dormant coûteux par une logistique familiale optimisée. En combinant judicieusement l’autopartage, les transports en commun, le taxi et la livraison, il est possible non seulement de répondre à tous les besoins de mobilité, mais aussi de dégager des milliers de dollars d’économies annuelles.
Cet article n’est pas un plaidoyer contre la voiture, mais un guide pragmatique destiné aux ménages montréalais. Nous allons décomposer les coûts réels de possession, analyser les cas d’usage concrets comme l’épicerie ou les escapades au chalet, et vous fournir des stratégies actionnables pour faire de l’autopartage un puissant levier d’économie sans sacrifier votre qualité de vie.
Pour vous guider à travers cette analyse financière et logistique, voici les points que nous allons aborder en détail. Chaque section est conçue pour répondre à une interrogation précise et vous armer des chiffres et stratégies nécessaires pour prendre la meilleure décision pour votre portefeuille.
Sommaire : Votre guide pour transformer un coût fixe en économies substantielles
- Pourquoi garder une voiture qui roule moins de 10 000 km par an est-il un suicide financier ?
- Comment faire l’épicerie pour 4 personnes en combinant taxi et autopartage ?
- Location fin de semaine ou Communauto : quelle option pour votre escapade au chalet ?
- L’erreur de croire qu’il n’y a jamais d’auto disponible quand on en a besoin
- Quand réserver votre véhicule pour les vacances de Noël : les délais critiques
- Communauto ou location traditionnelle (Enterprise/Hertz) : qui gagne pour un weekend à Québec ?
- Pourquoi l’abonnement saisonnier est-il amorti après seulement 35 trajets de 30 minutes ?
- Comment choisir le bon forfait Communauto pour ne pas payer trop cher vos petits trajets ?
Pourquoi garder une voiture qui roule moins de 10 000 km par an est-il un suicide financier ?
Le concept de « voiture qui dort » est une réalité coûteuse pour de nombreux Montréalais. Cet actif dormant, qui passe l’essentiel de son temps stationné, est une véritable hémorragie financière. Loin de n’être qu’une simple commodité, une deuxième voiture peu utilisée représente un coût de possession colossal. Une analyse récente et détaillée a chiffré cette dépense : à Montréal, posséder un véhicule revient en moyenne à 1 310 $ par mois, soit 15 720 $ par année. Ce chiffre inclut l’essence, les assurances, l’immatriculation, l’entretien, mais surtout la dépréciation, qui peut atteindre 30% la première année pour un véhicule neuf.
Au-delà de ces coûts évidents, la réalité montréalaise ajoute une couche de dépenses spécifiques souvent sous-estimées. Ces « coûts cachés » transforment la possession en fardeau. Pensez au stationnement extérieur, qui s’élève en moyenne à 1 315 $ par an, ou à la location d’un garage privé qui peut facilement atteindre 3 600 $ annuellement dans certains arrondissements. Ajoutez à cela les inévitables amendes de stationnement durant les opérations de déneigement, à 90 $ la contravention, et le coût de l’assurance qui, avec une hausse de 15% depuis 2019, pèse de plus en plus lourd dans le budget.
La charge n’est pas seulement financière, elle est aussi mentale. La quête incessante d’une place de stationnement, particulièrement en hiver, est une source de stress bien réelle pour les résidents. L’image d’une rue enneigée où les voitures sont ensevelies et les places, rares, est emblématique de ce défi quotidien.

Face à ces chiffres, conserver un véhicule qui roule moins de 10 000 km par an n’est plus une question de confort, mais un arbitrage financier défavorable. Chaque kilomètre non parcouru rend le coût fixe par kilomètre parcouru exponentiellement plus élevé. C’est l’équivalent de payer un abonnement de luxe pour un service à peine utilisé.
Comment faire l’épicerie pour 4 personnes en combinant taxi et autopartage ?
L’un des principaux freins à l’abandon de la deuxième voiture est la logistique des courses hebdomadaires, surtout pour une famille. L’idée de transporter plusieurs sacs sans son propre véhicule semble complexe. Pourtant, une approche multimodale bien pensée s’avère non seulement possible, mais aussi économiquement plus judicieuse. Il s’agit de choisir le bon outil pour le bon besoin, un véritable arbitrage de transport au cas par cas.
Loin d’être une contrainte, cette nouvelle organisation peut être source d’efficacité. Le coût d’un trajet hebdomadaire pour une grosse épicerie avec un véhicule Communauto est estimé à seulement 6,36 $ dans certains scénarios, un montant dérisoire comparé aux frais fixes d’une voiture personnelle. Pour optimiser cette logistique familiale, plusieurs options s’offrent à vous, chacune avec ses avantages.
Le tableau ci-dessous, basé sur une analyse comparative des options de transport pour les courses à Montréal, illustre comment différentes solutions peuvent être combinées pour une efficacité maximale.
| Option | Coût estimé ($) | Avantages | Inconvénients |
|---|---|---|---|
| Communauto (trajet 3h) | 36-45 | Grande capacité, flexibilité horaire | Réservation nécessaire |
| Taxi/Uber aller-retour | 40-50 | Immédiat, pas de conduite | Capacité limitée du coffre |
| Livraison IGA/Metro | 10-15 | Aucun déplacement | Délais, frais minimum d’achat |
La stratégie gagnante réside dans la combinaison de ces services. Par exemple : une grosse épicerie mensuelle avec Communauto pour stocker les produits non périssables, complétée par des livraisons hebdomadaires pour les produits frais. Pour un besoin urgent ou une petite course d’appoint, le taxi ou Uber reste une solution ponctuelle et efficace. Ce système logistique flexible remplace avantageusement le coût fixe d’une voiture dédiée à cette seule tâche.
Location fin de semaine ou Communauto : quelle option pour votre escapade au chalet ?
La peur de ne plus pouvoir s’évader de la ville pour un week-end au chalet ou une sortie en nature est un autre argument puissant en faveur du maintien d’une deuxième voiture. Or, une analyse financière simple démontre que même pour cet usage, l’autopartage demeure souvent plus avantageux que la possession ou même la location traditionnelle. La clé est de comparer le coût par usage plutôt que de s’accrocher à l’idée de disponibilité permanente.
Pour un week-end typique, par exemple une sortie camping, une analyse de La Presse a montré que la location traditionnelle peut coûter entre 76 $ et 155 $, sans compter l’essence et les assurances. Les forfaits Longue Distance de Communauto, qui incluent ces frais, se révèlent extrêmement compétitifs. En payant uniquement pour l’utilisation, vous évitez de supporter les 51 autres semaines de l’année où la voiture reste inutilisée pour ce besoin précis.
L’un des secrets des utilisateurs aguerris de l’autopartage est la planification et l’utilisation stratégique des différentes offres. Pour les voyages de dernière minute, les véhicules FLEX sont une alternative souvent négligée. Une astuce particulièrement efficace est de prendre possession d’une voiture FLEX la veille au soir. Comme le souligne Communauto, ce geste peut coûter le même prix que de la prendre le matin même, tout en garantissant sa disponibilité. Chaque soir, des centaines de voitures redeviennent disponibles sur le réseau montréalais, offrant une flexibilité insoupçonnée pour les départs matinaux spontanés.
Cette approche demande un léger changement d’habitude : passer d’une possession passive à une gestion active de sa mobilité. Mais l’économie réalisée sur une année de week-ends et d’escapades justifie amplement cet effort. Le coût d’une douzaine de locations par an sera toujours infiniment plus bas que les 15 000 $ annuels d’une voiture personnelle.
L’erreur de croire qu’il n’y a jamais d’auto disponible quand on en a besoin
La crainte la plus répandue concernant l’autopartage est sans doute celle de l’indisponibilité : « Et si j’ouvre l’application et qu’il n’y a aucune voiture autour de moi ? ». Cette peur, bien que légitime, est souvent basée sur une méconnaissance des stratégies qui permettent de maximiser ses chances. Avec un réseau montréalais comptant plus de 80 000 abonnés, la demande est forte, mais l’offre est également dense et sa gestion peut être optimisée.
Croire que la disponibilité est une simple question de chance est une erreur. Les utilisateurs expérimentés ne subissent pas le système, ils l’utilisent à leur avantage grâce à quelques tactiques simples mais redoutablement efficaces. Il ne s’agit pas d’espérer trouver une voiture, mais de savoir où et quand la chercher. La disponibilité n’est pas uniforme dans le temps ni dans l’espace, et comprendre ces dynamiques est la clé.
L’utilisation de l’application mobile est évidemment le point de départ, mais elle n’est que la première étape. Des stratégies plus fines permettent de contourner les pics de demande et de trouver un véhicule même lorsque la situation semble tendue.

La maîtrise de l’autopartage repose sur un ensemble de réflexes et d’outils. Il s’agit d’anticiper ses besoins, d’être flexible sur les points de départ et d’intégrer l’autopartage dans un écosystème de transport plus large. La checklist suivante résume les stratégies les plus efficaces pour ne jamais être pris au dépourvu.
Plan d’action : Votre checklist pour toujours trouver un véhicule
- Anticiper les pics : Utilisez des outils comme l’application INFO-Neige pour prévoir les jours de forte demande liés aux opérations de déneigement.
- Maîtriser la réservation FLEX : Pour un besoin immédiat, réservez une voiture FLEX 30 minutes à l’avance via l’application pour la bloquer.
- Élargir sa zone de recherche : Privilégiez les stations situées en légère périphérie des zones hyper-denses comme le Plateau, où la disponibilité est souvent meilleure.
- Penser multi-modal : Ne misez pas tout sur un seul service. Combinez intelligemment Communauto, BIXI, Uber et le métro en fonction de la distance et de l’urgence.
- Adopter le réflexe du dimanche soir : La disponibilité est souvent maximale le dimanche en fin de journée. C’est le moment idéal pour réserver un véhicule pour le lundi matin.
Quand réserver votre véhicule pour les vacances de Noël : les délais critiques
La période des Fêtes est le test ultime pour tout système de transport partagé. La demande explose, et ceux qui ne planifient pas risquent de se retrouver sans option. Contrairement à un trajet quotidien, la réservation pour Noël ou le Nouvel An ne s’improvise pas ; elle se prépare avec une rigueur quasi militaire. Connaître les délais et les stratégies de réservation est absolument crucial pour garantir sa mobilité durant cette période critique.
Le premier principe à intégrer est que les tarifs sont conçus pour être avantageux même sur de longues périodes. Comme le précise Communauto, les tarifs forfaitaires Longue Distance sont appliqués automatiquement si cette option est plus économique pour l’utilisateur. Cela élimine l’incertitude sur la facture finale, permettant de se concentrer sur l’essentiel : obtenir un véhicule.
Le calendrier est votre meilleur allié. Attendre la dernière minute est la garantie de l’échec. Les habitués le savent et se tiennent prêts bien avant que les décorations de Noël n’apparaissent dans les magasins. La discipline est la clé du succès. Voici un guide stratégique pour ne pas rater le coche.
- La date clé : Mi-novembre. C’est la fenêtre habituelle d’ouverture des réservations pour la période des Fêtes. Configurez une alarme dans votre calendrier pour être parmi les tout premiers à vous connecter. Les véhicules partent en quelques heures.
- La flexibilité des dates. Si possible, évitez les jours de pointe absolus comme le 24 ou le 31 décembre. Décaler son départ au 23 ou au 26, ou son retour au 2 janvier, peut multiplier vos chances de trouver un véhicule disponible.
- L’exploration des stations excentrées. Ne vous limitez pas aux stations de votre quartier. Les stations de métro en bout de ligne ou celles situées à Laval ou Longueuil sont souvent moins sollicitées et peuvent receler des disponibilités inattendues.
- L’alternative bimodale. Si la réservation s’avère impossible, pensez à une stratégie combinée : utilisez le train ou l’autobus pour le trajet principal (ex: Montréal-Québec) et louez une voiture Communauto ou autre une fois arrivé à destination pour vos déplacements locaux.
En adoptant cette approche proactive, la réservation pour les Fêtes cesse d’être une source de stress. Elle devient une simple procédure à exécuter au bon moment, assurant des vacances sereines et économiques.
Communauto ou location traditionnelle (Enterprise/Hertz) : qui gagne pour un weekend à Québec ?
La question se pose souvent pour les escapades hors de Montréal : vaut-il mieux rester fidèle à l’autopartage ou se tourner vers un loueur traditionnel ? Pour un trajet classique comme un week-end de 48h à Québec (environ 500 km aller-retour), l’analyse financière révèle des différences significatives. Le coût affiché par les loueurs comme Hertz ou Enterprise n’est que la pointe de l’iceberg.
La grande force de Communauto réside dans son modèle « tout inclus ». L’essence et l’assurance de base sont comprises dans le tarif, ce qui simplifie grandement le calcul et évite les mauvaises surprises. À l’inverse, les offres d’appel des agences de location traditionnelles masquent une série de frais additionnels qui font grimper la facture finale. L’essence, les assurances complémentaires et surtout le stationnement à destination (particulièrement coûteux dans le Vieux-Québec) sont à ajouter.
La simulation ci-dessous, inspirée d’une analyse de La Presse, met en lumière l’impact de ces frais cachés sur le coût total d’un week-end.
| Option | Coût estimé ($) | Inclus | À ajouter |
|---|---|---|---|
| Communauto Longue Distance | Variable selon forfait | Essence, assurance | Rien |
| Hertz/Enterprise | 76-148 | Location de base | Essence (~75 $), assurance, stationnement Vieux-Québec (30-40 $/jour) |
| Turo | Variable | Location particulier | Essence, risques variables |
Au-delà des chiffres, c’est la philosophie qui diffère. La location traditionnelle est transactionnelle, tandis que l’autopartage s’inscrit dans une logique d’accès à un service. Cette distinction a un impact direct sur le portefeuille. C’est en faisant ce type de calcul que l’on réalise l’ampleur des économies potentielles sur une année. Comme le résume une analyse financière pointue, l’impact est massif. Maude Gauthier, dans une analyse pour Hardbacon, met en perspective les gains possibles :
On épargne 7 218,53 $ par année avec Communauto.
– Maude Gauthier, Hardbacon – Analyse comparative des coûts
Ce chiffre, qui dépasse même notre objectif initial de 5 000 $, illustre à quel point la possession d’une deuxième voiture est un luxe coûteux par rapport à une utilisation intelligente de l’autopartage, même pour les longues distances.
À retenir
- Votre deuxième voiture est un passif financier : elle vous coûte de l’argent chaque seconde où elle est inutilisée, contrairement à l’autopartage qui est un coût variable.
- La solution n’est pas un remplacement 1 pour 1, mais la création d’un écosystème de transport (autopartage, livraison, taxi, BIXI) adapté à chaque besoin spécifique.
- La planification stratégique (réservation à l’avance, connaissance des zones de disponibilité) est plus efficace que l’improvisation et la « chance » pour trouver un véhicule.
Pourquoi l’abonnement saisonnier est-il amorti après seulement 35 trajets de 30 minutes ?
Pour l’utilisateur fréquent de trajets courts, la question de l’abonnement se pose rapidement. Est-ce un coût supplémentaire ou un investissement rentable ? Un calcul simple permet de trancher : l’abonnement est un levier d’économie puissant pour quiconque intègre l’autopartage dans sa routine. Le point de bascule, ou seuil de rentabilité, est atteint bien plus vite qu’on ne l’imagine.
Prenons l’exemple du tarif FLEX, idéal pour les déplacements spontanés en ville. Sans abonnement spécifique, le coût est de 0,41 $ la minute. Cependant, certains abonnements saisonniers ou annuels offrent la gratuité pour les trajets de moins de 30 minutes. Si un tel abonnement coûte, par exemple, 430 $ par an, faisons le calcul. Un trajet de 30 minutes au tarif standard coûterait 12,30 $ (30 x 0,41 $). Pour amortir l’abonnement de 430 $, il faudrait effectuer 35 trajets de ce type (430 / 12,30). Cela représente moins d’un trajet par semaine.
Pour un ménage qui remplace sa deuxième voiture, atteindre ce seuil est une formalité. Les déplacements pour aller chercher un enfant à la garderie, faire une course rapide ou se rendre à un rendez-vous s’accumulent vite. L’abonnement transforme alors chaque petit trajet en une économie directe. L’approche doit être vue non pas comme une dépense, mais comme l’achat d’un « pass » qui débloque un coût marginal nul pour une grande partie de vos besoins de mobilité.
Cette rentabilité est encore plus évidente lorsqu’on compare le coût d’un système multi-modal incluant Communauto avec d’autres combinaisons. Une analyse des alternatives montre que la combinaison carte Opus et Communauto revient à environ 341 $ par mois, tandis qu’une combinaison carte Opus et Uber peut grimper à 480 $ par mois. L’intégration de l’autopartage dans son portefeuille de transport est donc structurellement plus économique.
Comment choisir le bon forfait Communauto pour ne pas payer trop cher vos petits trajets ?
La dernière étape, une fois convaincu des bénéfices de l’autopartage, est de choisir le forfait qui correspond précisément à votre profil d’utilisation. Payer pour des options dont vous n’avez pas besoin est l’opposé de l’optimisation budgétaire que nous recherchons. Communauto offre une gamme de forfaits conçus pour différents types d’usages, et sélectionner le bon est essentiel pour maximiser vos économies.
L’erreur commune est de choisir un forfait trop élevé « au cas où », répliquant ainsi le schéma de pensée de la possession automobile. La bonne approche est d’analyser son besoin réel et de commencer avec le forfait le plus simple, puis de l’ajuster si nécessaire. Le tarif FLEX de base à 0,41 $ la minute est, de loin, l’option la plus économique pour des déplacements très courts et imprévus. Cependant, dès que l’usage devient plus régulier ou que les distances s’allongent, un forfait structuré devient plus avantageux.
Pour vous guider, voici un arbre de décision simple basé sur les profils d’utilisateurs les plus courants. Il vous aidera à identifier le point de départ le plus logique pour votre situation.
- Usage fréquent pour de petits trajets urbains ( 3 fois/semaine) : Le forfait Liberté Plus ou un abonnement incluant les trajets FLEX gratuits est souvent le plus rentable.
- Usage occasionnel pour de longues distances (escapades, visites familiales) : Le forfait de base Économique, combiné au tarif automatique Longue Distance, est idéal. Vous ne payez que ce que vous utilisez.
- Usage mixte (quelques trajets en ville, quelques escapades) : Le forfait Économique Plus offre un bon équilibre entre un coût mensuel modéré et des tarifs à l’heure/au kilomètre réduits.
- Petits trajets très fréquents et courts : Analysez en priorité l’option d’un abonnement offrant les 30 premières minutes gratuites sur les véhicules FLEX.
- La méthode de test infaillible : Commencez avec le forfait le plus basique (Liberté ou Économique). Suivez vos dépenses réelles pendant trois mois. Si vous dépassez systématiquement le coût d’un forfait supérieur, il est temps de changer.
Ce choix n’est pas gravé dans le marbre. L’avantage d’un service par abonnement est sa flexibilité. Vous pouvez et devez réévaluer votre forfait une fois par an pour vous assurer qu’il correspond toujours à votre style de vie.
L’étape suivante est claire : procédez à un audit honnête de vos déplacements et appliquez ces calculs à votre propre situation. En remplaçant un passif coûteux par un service flexible et adapté, vous ne faites pas qu’une économie ; vous adoptez une gestion plus intelligente et plus moderne de votre budget et de votre mobilité.