Publié le 16 août 2024

Réduire son empreinte carbone de 2 tonnes par an à Montréal ne dépend pas de gadgets verts, mais de quelques arbitrages de transport stratégiques et bien compris.

  • Les vols de loisir et l’usage quotidien d’un véhicule lourd, même électrique, sont les deux sources d’émissions qui éclipsent la majorité des autres efforts.
  • Le télétravail et l’adoption des transports actifs comme le BIXI électrique constituent les leviers de réduction les plus puissants et immédiats pour un citadin.

Recommandation : Concentrez-vous sur la réduction drastique des trajets en voiture solo et des vols. Ce sont les deux décisions qui offrent le plus grand retour sur investissement pour le climat.

L’éco-anxiété est une réalité pour de nombreux Montréalais. Pris entre le désir de bien faire et le tumulte de la circulation sur le pont Champlain, il est facile de se sentir dépassé. On nous répète de prendre notre vélo, de privilégier les transports en commun, ou encore de passer à l’électrique. Ces conseils, bien qu’intentionnés, manquent souvent de perspective et nous laissent avec une question lancinante : quelle action a vraiment de l’impact ? Est-ce que mes efforts pour aller au travail en BIXI sont anéantis par un seul week-end hors de la ville ?

La vérité, c’est que toutes les actions écologiques ne se valent pas. Certaines sont des gestes symboliques, tandis que d’autres représentent des leviers de changement massifs. Et si la clé n’était pas de tout changer radicalement, mais de comprendre les ordres de grandeur ? Si le secret pour réduire significativement son empreinte carbone résidait dans l’identification et la modification de quelques habitudes clés, celles dont l’impact est démesuré par rapport aux autres ? C’est précisément l’approche que nous vous proposons : un coaching factuel pour devenir un stratège de votre propre mobilité.

Cet article n’est pas une liste de bonnes intentions. C’est un guide pratique conçu pour le contexte montréalais. Nous allons décortiquer 8 réalités du transport, souvent contre-intuitives, pour vous armer des connaissances nécessaires afin de faire des choix éclairés. L’objectif est simple : vous donner les outils pour réduire votre empreinte carbone de 2 tonnes par an, non pas par la magie, mais par la logique et la stratégie.

Pour vous guider à travers ces concepts, nous avons structuré cet article autour de huit questions clés. Chaque section abordera un aspect spécifique de la mobilité à Montréal, en démystifiant les idées reçues et en mettant en lumière les véritables leviers d’action pour un impact maximal.

Pourquoi votre vol pour le Sud annule-t-il tous vos efforts de vélo à l’année ?

C’est une pilule difficile à avaler, mais absolument essentielle à comprendre pour quiconque souhaite sérieusement réduire son empreinte carbone. Vos efforts quotidiens, comme utiliser votre vélo pour aller travailler, sont louables et bénéfiques pour votre santé et votre ville. Cependant, en matière d’émissions de CO2, l’aviation joue dans une catégorie complètement à part. Il s’agit d’un problème d’ordre de grandeur. Un seul vol aller-retour de Montréal vers une destination soleil dans les Caraïbes peut facilement émettre plus d’une tonne de CO2 par passager. C’est l’équivalent, voire plus, des émissions annuelles totales d’un citoyen dans de nombreux pays en développement.

Pour mettre cela en perspective, comparons avec le train, même si les options longue distance sont plus limitées en Amérique du Nord qu’en Europe. Une analyse comparative a montré qu’un vol commercial sur une distance moyenne peut générer jusqu’à 56 fois plus d’émissions de CO2 par passager que le même trajet en train à grande vitesse. L’impact est si disproportionné que quelques heures dans les airs peuvent anéantir des mois, voire une année entière, de micro-efforts écologiques. L’arbitrage modal n’est donc pas une question de préférence, mais de conscience de ces ratios écrasants.

Accepter cette réalité n’est pas un appel à la culpabilité, mais un appel à la lucidité. Si votre objectif est une réduction significative de votre empreinte, le levier le plus puissant est la réduction des voyages en avion non essentiels. Cela peut signifier explorer des destinations plus proches accessibles en train ou en autocar, opter pour des vacances moins fréquentes mais plus longues, ou simplement redécouvrir les merveilles du Québec et des régions avoisinantes. Chaque vol évité est une victoire climatique majeure, bien plus significative que des centaines de petits gestes cumulés.

Comment convaincre votre employeur que le télétravail est une mesure écologique majeure ?

Depuis la pandémie, le télétravail est devenu une norme pour beaucoup, mais il est souvent perçu comme un simple avantage de flexibilité. Pourtant, c’est l’une des mesures écologiques les plus efficaces qu’une entreprise puisse adopter, particulièrement dans une métropole comme Montréal où les déplacements domicile-travail sont une source majeure d’émissions. Votre rôle, en tant qu’employé éco-conscient, est de transformer cette perception et de présenter le télétravail comme un pilier de la stratégie de développement durable de votre entreprise.

L’argument clé est simple et chiffré : chaque jour de télétravail est un trajet aller-retour évité. Multiplié par le nombre d’employés et les jours de la semaine, la réduction des émissions devient colossale. Il ne s’agit pas d’une hypothèse, mais d’un fait documenté. Une étude canadienne très pertinente a révélé que les fonctionnaires fédéraux à Ottawa en mode hybride ont généré 25% de gaz à effet de serre en moins liés à leurs déplacements que s’ils avaient dû se rendre au bureau cinq jours par semaine. C’est un chiffre concret et puissant à présenter à votre direction.

Bureau à domicile écoresponsable avec vue sur Montréal et graphique de réduction CO2

Au-delà des émissions directes, le télétravail entraîne une cascade de bénéfices indirects : moins de congestion sur les routes, donc des trajets plus fluides pour ceux qui doivent se déplacer, une usure moindre des infrastructures publiques, et une réduction de la consommation énergétique des grands immeubles de bureaux. Pour votre employeur, cela peut aussi se traduire par une réduction des coûts immobiliers et un accès à un bassin de talents plus large. C’est une stratégie gagnant-gagnant qui aligne bien-être des employés, performance économique et responsabilité environnementale.

Vélo électrique vs marche : lequel a réellement l’empreinte la plus faible (batterie incluse) ?

La marche est la championne incontestée de la mobilité à empreinte carbone nulle. C’est un fait. Chaque pas que vous faites est une victoire pour votre santé et pour la planète. Cependant, dans une ville étendue comme Montréal, où les distances peuvent rapidement s’allonger, la marche a ses limites pratiques. C’est ici que le vélo à assistance électrique (VAE), et plus particulièrement le système BIXI, entre en jeu comme un allié stratégique plutôt qu’un concurrent.

L’empreinte carbone d’un VAE n’est pas nulle, principalement à cause de la fabrication de sa batterie, qui constitue sa « dette carbone » initiale. Cependant, cette dette est rapidement « remboursée ». L’électricité utilisée pour recharger la batterie, surtout à Montréal où elle provient de l’hydroélectricité, a un impact quasi nul. L’énergie nécessaire pour déplacer une personne de 80 kg sur un vélo de 25 kg est infime comparée à celle requise pour mouvoir une voiture de 1.5 tonne. L’ordre de grandeur est, encore une fois, sans appel. L’impact du VAE reste des dizaines de fois inférieur à celui de la voiture thermique ou même électrique.

La vraie force du VAE est sa capacité à remplacer des trajets en voiture que la marche ne pourrait pas couvrir. Un trajet de 8 km qui semblerait décourageant à pied devient une balade agréable de 20-25 minutes en BIXI électrique. Ce faisant, le VAE ne concurrence pas la marche pour les très courtes distances ; il concurrence la voiture pour les distances moyennes. C’est pourquoi Montréal a investi pour avoir la plus grande flotte de vélos électriques en libre-service d’Amérique du Nord. Ce n’est pas un gadget, c’est un outil d’arbitrage modal puissant, conçu pour rendre la voiture obsolète sur des trajets de 3 à 15 km.

L’erreur de croire qu’un VUS électrique de 3 tonnes est un véhicule « vert »

Le marketing autour des véhicules électriques (VÉ) a été si efficace qu’il a créé une idée reçue tenace : un VÉ est, par définition, un véhicule « vert ». C’est une simplification dangereuse, surtout lorsqu’elle s’applique aux véhicules utilitaires sport (VUS) électriques qui pèsent souvent plus de 2,5 tonnes. Le problème ne réside pas seulement dans ce qui sort (ou ne sort pas) du pot d’échappement, mais aussi dans tout ce qui a été nécessaire pour construire et déplacer l’objet.

Chaque VÉ commence sa vie avec une dette carbone significative, principalement due à l’extraction des minéraux et à la fabrication de sa batterie. Plus la batterie est grosse (pour mouvoir un véhicule lourd et lui donner une grande autonomie), plus la dette initiale est élevée. Cette dette est ensuite progressivement remboursée par l’absence d’émissions à l’usage. Comme le souligne un expert en mobilité durable :

Il suffit d’environ 20.000 km pour que les émissions liées à la construction de la voiture électrique soient compensées. Tout le reste est un bénéfice net sur le plan des émissions de CO2.

– Expert en mobilité durable, Bonpote – Train vs Avion : Match retour

Cependant, ce calcul est valable pour une voiture de taille raisonnable. Pour un VUS électrique massif, la dette est bien plus lourde et le temps de « remboursement » plus long. De plus, les lois de la physique sont implacables : déplacer une masse de 3 tonnes demande beaucoup plus d’énergie que d’en déplacer une de 1,5 tonne. Cela se traduit par une consommation électrique plus élevée, une usure plus rapide des pneus (source de microplastiques) et des freins, et un impact plus grand sur les infrastructures routières. Qualifier un tel mastodonte de « vert » relève plus du vœu pieux que de la réalité scientifique. La sobriété matérielle – choisir un véhicule plus petit et plus léger – est un principe écologique bien plus fondamental que le simple choix de la motorisation.

Quand choisir la livraison en point relais pour diviser par 3 l’impact de vos colis Amazon ?

Le commerce en ligne fait partie de notre quotidien, mais la livraison à domicile, surtout en cas d’absence, est un casse-tête logistique et écologique. Chaque tentative de livraison échouée signifie un trajet supplémentaire pour le livreur, ajoutant à la congestion et aux émissions. Choisir la livraison en point relais (ou casier automatique) n’est pas juste une question de commodité ; c’est un choix stratégique pour optimiser ce qu’on appelle la logistique du dernier kilomètre.

L’impact de ce choix est simple à comprendre. Au lieu qu’un camion de livraison effectue des dizaines d’arrêts individualisés dans votre quartier, potentiellement pour trouver porte close, il dépose en une seule fois des dizaines de colis à un point de collecte centralisé (un dépanneur, un bureau de poste, etc.). Cette mutualisation des livraisons réduit drastiquement le nombre de kilomètres parcourus par le véhicule, le temps passé moteur tournant et les risques de trajets à vide. Certaines études estiment que ce mode de livraison peut réduire l’empreinte carbone du dernier kilomètre jusqu’à 30%, voire plus dans des zones denses comme Montréal.

Point de collecte de colis dans un commerce de quartier montréalais avec casiers de livraison

Le scénario idéal est de combiner ce choix avec vos propres déplacements actifs. Si le point relais se trouve sur votre trajet quotidien pour le travail ou l’épicerie, vous pouvez récupérer votre colis à pied ou à vélo. L’impact de votre achat en ligne devient alors minimal. C’est une action simple, souvent sans coût supplémentaire, qui a un effet systémique. En faisant ce choix, vous ne réduisez pas seulement votre propre empreinte, mais vous contribuez à désengorger les rues de votre ville et à rendre le système de livraison global plus efficient. La prochaine fois que vous finaliserez une commande, prenez quelques secondes pour vérifier s’il existe un point de collecte près de chez vous. C’est un petit clic pour un grand impact.

Pourquoi planter des arbres ne suffit pas à annuler les émissions de votre VUS ?

L’idée de « compenser » ses émissions en plantant des arbres est séduisante. Elle donne l’impression qu’on peut annuler une mauvaise action (polluer) par une bonne (planter). Malheureusement, une fois de plus, c’est une question d’ordre de grandeur et de temporalité qui rend cette équation fausse. La compensation carbone par la plantation d’arbres est souvent une forme de « greenwashing » qui détourne l’attention du seul véritable enjeu : la réduction des émissions à la source.

Premièrement, la quantité. Un VUS moyen peut émettre 4 à 5 tonnes de CO2 par an. Pour absorber une telle quantité de dioxyde de carbone, il ne faudrait pas planter un ou deux arbres, mais des centaines. De plus, un arbre ne commence à séquestrer du carbone de manière significative qu’après plusieurs années de croissance, et son plein potentiel n’est atteint qu’après des décennies. Vos émissions, elles, sont instantanées. Il y a un décalage temporel fondamental entre le moment où vous polluez et le moment où votre « compensation » pourrait (hypothétiquement) commencer à agir.

Deuxièmement, la permanence. Rien ne garantit que les arbres plantés survivront aux sécheresses, aux maladies ou aux incendies, qui sont d’ailleurs exacerbés par le changement climatique que ces émissions contribuent à causer. L’idée que l’on peut continuer un mode de vie à hautes émissions en se déculpabilisant avec un don pour la reforestation est un dangereux mirage. La seule compensation qui fonctionne à 100% est celle de l’émission qui n’a jamais eu lieu. Plutôt que de chercher à « annuler » les émissions de votre VUS, la solution efficace est de ne pas utiliser ce VUS. La réduction à la source reste la seule stratégie viable et honnête face à l’urgence climatique.

Pourquoi marcher 30 minutes par jour est plus efficace que le gym pour votre cœur ?

La comparaison peut surprendre, mais elle met en lumière une vérité essentielle sur la santé et l’écologie : la régularité d’une activité modérée est souvent plus bénéfique que des pics d’activité intense et sporadiques. Sur le plan cardiovasculaire, marcher 30 minutes chaque jour maintient votre cœur en activité constante, améliore la circulation sanguine et régule la pression artérielle de manière plus stable qu’une séance de gym intensive trois fois par semaine, surtout si l’on s’y rend en voiture.

Et c’est là que l’aspect écologique entre en jeu. Le « meilleur » exercice est celui que l’on intègre naturellement à son quotidien, sans avoir besoin de générer de nouvelles émissions. Le simple fait de se rendre à la salle de sport en voiture peut annuler une partie des bénéfices écologiques de l’effort. Selon une estimation, un sportif qui opterait pour le vélo plutôt que la voiture pour se rendre à son entraînement trois fois par semaine pourrait éviter l’émission de plus de 270 kg de CO2 par an. Imaginez les bénéfices si l’activité physique elle-même est le déplacement !

Intégrer la marche ou le vélo dans ses trajets quotidiens (vélotaf, aller chercher le pain, se rendre à un rendez-vous) est la quintessence de l’efficacité. Vous cochez deux cases en même temps : vous assurez votre dose d’activité physique quotidienne recommandée et vous réduisez votre empreinte carbone. C’est une approche holistique qui voit le corps et la planète comme un seul système interconnecté. La prochaine fois que vous hésiterez entre prendre la voiture pour aller au gym ou simplement partir marcher une demi-heure depuis votre porte, rappelez-vous que la solution la plus simple est souvent la plus puissante pour votre cœur et pour le climat.

Plan d’action : Votre audit de mobilité active en 5 étapes

  1. Points de contact : Listez tous vos déplacements récurrents de la semaine (travail, épicerie, loisirs, école des enfants).
  2. Collecte des données : Pour chaque trajet, notez le mode de transport que vous utilisez actuellement et estimez la distance approximative en kilomètres.
  3. Analyse de cohérence : Identifiez tous les trajets de moins de 5 km que vous effectuez en voiture. Confrontez ce choix à votre objectif de réduction d’empreinte carbone.
  4. Évaluation qualitative : Pour ces trajets courts, imaginez le gain de bien-être (moins de stress lié au trafic, exercice doux, redécouverte du quartier) en passant à la marche ou au vélo.
  5. Plan d’intégration : Choisissez UN seul de ces trajets à modifier dès cette semaine. Planifiez concrètement le changement (quel équipement vous faut-il ? combien de temps supplémentaire prévoir ?).

À retenir

  • Un seul vol long-courrier peut émettre plus de CO2 que vos trajets en voiture pour une année entière, illustrant l’importance des ordres de grandeur.
  • Le télétravail et les modes de transport actifs (marche, vélo) sont les leviers de réduction les plus directs et efficaces en milieu urbain.
  • La taille et le poids d’un véhicule, même électrique, sont des facteurs d’impact plus importants que sa seule source d’énergie. La sobriété prime.

Pourquoi le « vélotaf » (vélo-boulot) rend-il les employés montréalais plus heureux que les automobilistes ?

Au-delà des chiffres et des tonnes de CO2, la transition vers une mobilité durable est aussi une quête de bien-être. À Montréal, le phénomène du « vélotaf » (l’utilisation du vélo pour les trajets domicile-travail) en est la parfaite illustration. Les études et les témoignages convergent : les cyclistes arrivent au travail moins stressés, plus énergiques et globalement plus satisfaits que leurs collègues automobilistes, coincés dans les embouteillages.

Le trajet en voiture, surtout dans le trafic montréalais, est une source de stress chronique. Il est imprévisible, frustrant et passif. À l’inverse, le trajet à vélo est un moment d’activité physique modérée qui libère des endorphines, les « hormones du bonheur ». Il offre un sentiment de liberté et de contrôle sur son temps de parcours, tout en permettant une connexion directe avec la ville et les saisons. Une utilisatrice de BIXI électrique le résume poétiquement :

Selon une BIXISTE, rouler sur un BIXI électrique lui donnait l’impression de voler.

– Utilisatrice de BIXI électrique, BIXI

Ce sentiment de bien-être n’est pas anecdotique. Il est le moteur d’une adoption massive qui transforme le visage de la ville. Le succès fulgurant de BIXI en est la preuve tangible. Depuis son lancement, ce système de vélopartage est devenu une partie intégrante de l’ADN de Montréal, avec plus de 65 millions de trajets complétés. Ce n’est plus une solution de niche pour quelques passionnés, mais un véritable réseau de transport public individuel, plébiscité par des centaines de milliers d’usagers qui y trouvent une solution à la fois rapide, économique, écologique et bonne pour le moral.

En fin de compte, la raison pour laquelle le « vélotaf » gagne en popularité n’est pas seulement écologique. C’est parce qu’il propose une meilleure qualité de vie. Il transforme un temps de transport subi et stressant en un moment bénéfique pour le corps et l’esprit. Et c’est peut-être là, l’argument le plus puissant pour convaincre les plus récalcitrants : et si le choix le plus écologique était aussi celui qui vous rendait le plus heureux ?

La transition écologique n’est pas une course à la perfection, mais une somme de choix éclairés. En vous concentrant sur les actions à fort impact, comme réduire les vols et l’usage de la voiture solo au profit des transports actifs, vous ne faites pas que réduire votre empreinte carbone. Vous contribuez à rendre Montréal plus agréable et vous améliorez votre propre bien-être. Commencez dès aujourd’hui par analyser un seul de vos trajets récurrents. C’est en comprenant les ordres de grandeur que vous trouverez le pouvoir de changer la donne.

Rédigé par Sophie Nguyen, Consultante en mobilité durable et experte des réseaux de transport collectif montréalais (STM, EXO, RTL). Elle cumule 12 ans d'expérience en gestion des opérations de transport et en optimisation de l'expérience usager dans le Grand Montréal.